Etudes qualitatives : mieux comprendre son marché

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Il est important d’avoir des chiffres sur lesquels se baser durant le lancement d’un nouveau produit, de l’éclosion d’un nouveau business ou toute autre étape transformatrice. Mais, il ne faut pas délaisser le côté immatériel du marketing, les choses qui ne peuvent se compter, comme la fidélisation, l’habitude ou encore l’envie et le refus. Pour cerner toute cette partie du marketing, il faut mettre en place des études qualitatives. Qu’est-ce que c’est ? Comment élaborer une stratégie d’étude qualitative ? En quoi est-ce utile ?

• Le pourquoi du comment :

Si les études quantitatives vous permettent de répondre aux questions : combien ? Jusqu’à quand ? À quelle fréquence ? À quelle probabilité ? Les études qualitatives, quant à elles, répondent aux questions : Pourquoi et comment ? En effet, pour lancer une nouvelle stratégie de marketing, il ne suffit pas d’avoir un grand nombre de clients potentiels, il faut comprendre s’ils vont être fidèles à votre marque ou pas, s’ils ont l’intention d’en consommer et surtout s’ils VEULENT en consommer.

Un consommateur est avant tout un être humain avant un passé propre à lui, un présent et des ambitions futures rêvées. Son choix et sa prise de position par rapport à un produit ne sont pas toujours rationnels. Les envies et les refus ne se comptent pas puisque ce sont des sensations totalement subjectives.

Les études qualitatives vous ouvriront les portes de cet inconscient pour pouvoir travailler dessus. C’est un mélange fin entre la psychologie, la sociologie et le marketing. Le tout pour comprendre réellement l’humain.

 

• Comment mettre en place une étude qualitative ?

Pour effectuer une étude qualitative efficace et efficiente, il est recommandé de suivre ces étapes :

  1. Mettre le doigt sur le problème qui empêche le consommateur de vouloir acheter votre produit ou la raison pour laquelle il en achète.
  2. Après avoir déterminé l’objectif, il faut désormais constituer l’échantillon adéquat pour répondre aux questions. Sélectionner le mauvais échantillon vous désorientera quant aux réponses recherchées.
  3. L’entretien : Avant toute chose, il faut préciser que la personne échantillon « doit » vous raconter son expérience avec le produit, ce qui implique dans la majorité des cas, des expositions et des extériorisations de situations personnelles et intimes. La personne qui posera les questions doit être sympathique – sans tomber dans l’excès, prêter attention à tout ce que dire l’interviewé et rebondir sur chaque réponse pour ne pas créer de vides conversationnels. D’un autre côté, tout n’est pas verbal dans une interview. Faites attention à la morphogestuelle de la personne, analyser son regard. Le non-dit est aussi puissant que les mots.